50% des 18-24 ans veulent vivre et travailler ailleurs

Version imprimable

50% des 18-24 ans et 51% des 25-34 ans aimeraient, s’ils le pouvaient, partir vivre ailleurs !

C'est ce que révèle un sondage Vivavoice conduit du 20 au 27 février 2013 auprès d'un échantillon de 1002 personnes, selon la méthode des quotas. Pourquoi les jeunes souhaitent-ils majoritairement s'expatrier ? Ils n'ont plus confiance dans l'avenir de leur pays, pour 64% d'entre eux, mais croient en celui de l'Allemagne (75%) et des Etats-Unis (67%). Si les jeunes sont tournés vers l'étrangers, les Français plus âgés sont plus frileux concernant l'expatriation. Ils sont tout de même 45% à indiquer qu'ils aimeraient, eux aussi, partir vivre ailleurs. Le pessimisme quant à l'avenir du pays est tout de même de mise, puisque 70% des sondés estiment que les Français vivent une dépression collective. Ils sont même 66 % à considérer que le pays est en déclin.

27% des jeunes diplômés sont convaincus que leur avenir est ailleurs

Selon ce même sondage, 87 % des Français jugent l’économie nationale de moins en moins performante, et ils sont seulement 38% à percevoir la mondialisation comme une chance. Selon l'Ifop, les jeunes diplômés sont 27% à penser que leur avenir professionel se situe hors de France (hors formations techniques), contre 13% lors de l’étude conduite en 2012. Un chiffre à tempérer lorsque l'on y inclut les jeunes issus des filières BTS, IUT, qui sont, eux, 93% à souhaiter rester vivre et travailler en France. Pourquoi vivre ailleurs ? Le spectre du chômage, qui touche davantage les diplômés des filières générales que ceux des filières professionnelles ou techniques.

Des recherches d'emploi souvent infructueuses

Près de 40% des jeunes n’ont jamais décroché un entretien. Pour les autres qui parviennent à convaincre les recruteurs de les recevoir, avec en moyenne trois entretiens, ceux-ci se révèlent négatifs puisqu'ils n'aboutissent pas à un contrat de travail. Ainsi, alors qu'en 2012, 82% des jeunes considéraient que l'entreprise est un lieu d'épanouissement personnel, en 2013, ils ne sont plus que 73% à rejoindre cette opinion. Ils considèrent d'ailleurs (63% d'entre eux) qu'il n'est pas possible de faire confiance à un employeur. Une confiance qui varie selon les territoires, les Provinciaux sont plus pessimistes que les Parisiens : 56% des Parisiens restent optimistes, contre 38% dans les autres régions. Restent que les diplômés des grandes écoles échappent à la crise de l'emploi : 75% décrochent sans peine un premier contrat de travail, contre seulement 55% toutes filières confondues.

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Tags HTML autorisés : <a> <em> <strong> <cite> <blockquote> <code> <ul> <ol> <li> <dl> <dt> <dd>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.