Focaed vient en aide aux enfants d'Haïti

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Focaed vient en aide aux enfants d'Haïti

Sinistre, désastre, catastrophe... Des mots simples derrières lesquels se cache l'horreur. L'horreur dont on ne parle plus. Depuis 2009 et après que les images d'un pays en ruine aient fait, pendant plusieurs semaines, la Une des journaux à l'international, la situation, en Haïti, reste dramatique. Parce qu'un pays, ça ne se reconstruit pas en 5 ans, Haïti met du temps à panser ses plaies.

Les familles sont démembrées, les infrastructures sont détruites, les constructions publiques et privées sont en ruine. Haïti manque désormais de tout : hôpitaux, écoles, administrations. L'île manque surtout du soutien international indispensable pour faire face à la situation qu'elle traverse. L'opinion internationale s'en désintéresse. Il y a dorénavant le dossier syrien, la Turquie, la crise internationale. Mais Haïti est aussi pleine d'espoir. Tout au long de son histoire, l'île a eu à se rebâtir à de multiples reprises : avec ses séismes, inondations, ouragans et tempêtes, c'est comme si le ciel tout entier renonçait à la laisser en paix ; une sorte d'acharnement divin qui ne connaît ni explication ni repos. Et des nuées d'orphelins.

Tout au long de son histoire, l'île a eu à se rebâtir à de multiples reprises : avec ses séismes, inondations, ouragans et tempêtes, c'est comme si le ciel tout entier renonçait à la laisser en paix

Car la première et la plus directe des conséquences du drame qu'ont vécu les Haïtiens en 2009, c'est l'éclatement de la famille. Les membres survivants sont souvent contraints de se séparer, tout simplement pour aller là où il est possible de survivre, tandis que la première conséquence, en terme de vie locale, c'est la perte des registres et actes d'état civil. Quand il n'est plus possible d'attester de sa filiation, de son appartenance à un clan, c'est son identité pleine que l'on voit disparaître.

La seconde conséquence, non moins dramatique, c'est l'absence de soins. Plus d'hôpitaux, plus de centre de soins, des médicaments en nombre insuffisant, et des ONG qui ne peuvent plus pallier, sur le long terme, tous les manques qui se font jour 5 ans après la catastrophe.

Enfin, en Haïti, l'on sait que les enfants, une fois adultes, auront à continuer de construire et de reconstruire : des bâtiments, habitations, et des liens suffisants en terme de vie locale, pour que la vie politique, sociale, culturelle, puisse de nouveau s'épanouir. En ces termes, l'accès à l'éducation et au savoir est fondamentale pour les enfants d'Haïti. La possibilité d'être scolarisé agit comme un catalyseur, un élément structurant de l'enfant au moment même où il perd ses repères les plus fondamentaux, une stabilisation intérieure. Pour bâtir, il faut savoir. Savoir quelques notions d'architecture, savoir lire et savoir écrire. Savoir faire acte de résiliance surtout.

Car il faut partir du principe que peut-être, la résiliance, ça s'apprend. Ici, c'est une simple question de survie. En fondant le Focaed Haïti, Saint-Fleur Joseph, son président, a pris les choses en main. Ou plutôt les enfants par la main. Des équipes éducatives sont déployées sur l'ensemble de l'île, offrant un accès élémentaire à l'éducation, et étudient les possibilités de sortir les enfants de la rue.

On ne peut pas célébrer la Journée de l'Enfant là où les enfants de Cité Soleil et leurs parents continuent d'être blessés par balles", Saint-Fleur Joseph, président du Focaed Haïti

"Chaque année, durant deux semaines, au mois de juin, les institutions publiques et privées ont toujours fêté la Journée nationale de l'Enfant de manière officielle. L'on entend toujours beaucoup parler des interventions et actions des institutions publiques et privées, de beaucoup de projets au sujet des enfants, mais ils sont hélas nombreux à continuer de dormir dans la rue. Sans abri, sans soins, sans éducation, ils sont livrés à eux-mêmes", noous confie Saint-Fleur Joseph. "C'est pourquoi le Focaed Haïti demande à l'Etat haïtien de se pencher sur le sort des enfants des rues, des enfants esclaves, notamment dans les zones défavorisées. On ne peut pas célébrer la Journée de l'Enfant là où les enfants de Cité Soleil(1) et leurs parents continuent d'être blessés par balles."

 

 

Appel à soutiens

Le Focaed Haïti organise un camp d'été dans le plus grand bidonville de la capitale, Cité Soleil, du 24 juin au 24 juillet 2013. Afin de conduire à bien ce projet, le Focaed Haïti recherche des soutiens financiers sous forme de partenariats ou de mécénats. Ce camp d'été est ouvert aux enfants des deux sexes.

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Actuellement, 658 enfants fréquentent les différents établissements et écoles parrainés par le Focaed

Des équipes éducatives sont déployées sur l'ensemble de l'île, offrant un accès élémentaire à l'éducation, et étudient les possibilités de sortir les enfants de la rue. Mais leur action est souvent retardée par les heurts qui éclatent régulièrement, au moment-même où elle s'avère plus que jamais nécessaire. Ainsi, au début du mois, des révoltes civiles ont fait plusieurs morts à Cité Soleil. Il s'agissait, pour les habitants de ce quartier, de protester contre l'intervention des forces de l'ordre qui visait à reprendre les armes des mains des mafias qui s'implantent, à la faveur de la pauvreté, sur le territoire.

 

Actif depuis 1999, habitué à composer avec les aléas, le Focaed se lance aujourd'hui dans la construction de cinq nouveaux bâtiments

 

Ils sont destinés à l'accueil et à l'éducation des enfants démunis, et recherche activement des fonds pour amener son projet à terme. Depuis sa création, le Focaed a ainsi pu ouvrir de nombreuses salles de classe, et multiplier les cours à destination des enfants d'Haïti. Actuellement, 658 enfants fréquentent les différents établissements et écoles parrainés par l'organisme, qui lance un appel au soutien international.

 

 

 

 

 

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(1) Cité Soleil est le plus grand bidonville de la capitale. Sans eau courante, c'est un bidonville de tôle, où les risques sanitaires, notamment en terme d'épidémies, sont accrus.

Liste de toutes les catastrophes en haïti

 

1564 : Tremblement de terre
1684 : Tremblement de terre
1691 : Tremblement de terre
1751, 18 octobre : tremblement de terre à Port-au-Prince. La ville est détruite3.
1770, 3 juin : tremblement de terre à Port-au-Prince et les régions du sud. Les villes sont détruites.
1793, 31 mai : le commandant du 1er bataillon de volontaires du Morbihan, Jean-Marie Debray écrit : « Depuis un mois, nous avons éprouvé 3 tremblements de terre des plus rigoureux. »
1816, 18-19 novembre : un cyclone fait des dégâts considérables dans les campagnes du département de l’Ouest et dans le golfe de la Gonâve.
1842, 7 mai : tremblement de terre à Cap-Haïtien et toutes les régions du Nord. La ville de Cap-Haïtien est détruite ainsi que les villes de Port-de-Paix, Gonaïves, Fort-Liberté et plusieurs villes de la République dominicaine furent touchées.
1887, 23 septembre : tremblement de terre dans la région septentrionale d'Haïti.
1904 : Tremblement de terre dans le nord du pays. Port-de-Paix et Cap-Haïtien sont très sévèrement touchés.
1909, 12 novembre : cyclone dans le département de l’Ouest. Environ 150 victimes sont recensées en particulier dans la plaine du Cul de Sac.
1915, 12 août : cyclone sur la péninsule Sud qui dévaste Jacmel et Jérémie.
1935, 21 octobre : ouragan au Sud et Sud-Est. 2 000 personnes périssent.
1946 : Séisme dans le nord-est de la République dominicaine accompagné d’un raz de marée dans la région de Nagua. Haïti est également touchée.
1952, 27 octobre : tremblement de terre à Anse-à-Veau dans le Département de la Grande Anse faisant 6 victimes et des milliers de sans-abris.
1954, 11-12 octobre : l'Ouragan Hazel qui touche toutes les régions d’Haïti. À plus de 249 km/h, le cyclone dévaste le pays faisant plusieurs milliers de victimes.
1963, 3 octobre : l'ouragan Flora touche les départements du Sud et de l'Ouest faisant près de 5 000 morts. 14 novembre : inondations de la Grande Rivière du Nord faisant près de 500 victimes.
1964, 24 août : l'ouragan Cleo touche la côte Sud et plus particulièrement la région des Cayes faisant 192 morts.
1966, 29 septembre : l’ouragan Inès dévaste, à plus de 170 km/h, les départements du Sud et de l'Ouest.
1972, 20 mai : inondations dans la Région des Cayes. Bilan 20 disparus et des pertes considérables en biens matériels.
1980, 5 août : l'ouragan Allen balaye, à plus de 270 km/h, la côte Sud et plus particulièrement la région des Cayes faisant environ 200 morts.
1984, 10 juin : inondations à Port-de-Paix.
1986, 1er juin  : inondations Région des Cayes. Bilan : 20 000 hectares noyés et plusieurs milliers habitations endommagées. 23 octobre : inondations Ile de la Gonâve. Bilan: 31 morts, 906 sans abri, plus de 380 maisons détruites ou endommagées.
1987, 27 avril : inondations à Port-de-Paix. 8 mai : inondations à Thiotte dans le département du Sud-Est, et dans les zones de Delmas et Caradeux à Port-au-Prince.
1988, 27 janvier : inondations dans le Nord-Ouest. 20 juin : inondations de L'Estère dans l'Artibonite. 11 septembre : l'ouragan Gilbert dévaste la côte Sud et plus particulièrement les régions d’Anse-à-Veau, Camp-Perrin, Cavaillon, Cayes, Ile-a-Vache, Jacmel, Jérémie, Kenscoff et Port-Salut. 8 octobre : inondations dans la Plaine de Léogâne.
1989, 23 février : inondations sur l'ile de la Gonave. Bilan: 4 945 familles affectées, 1 527 maisons détruites et 1640 endommagées.
1994, 12 et 13 octobre : l'ouragan Gordon traverse le département du Sud-Est et la péninsule du Sud provoquant des inondations et faisant environ 2000 morts et disparus.
1998, 23 septembre : l'ouragan Georges dévaste les régions du Sud-Est et du Nord-Ouest d'Haïti faisant 147 morts, 34 blessés graves, 40 disparus, et 167 500 sinistrés.
2002, 24-27 mai : inondations Péninsule du Sud. La ville de Camp Perrin et les localités d'Asile et d’Anse-à-Veau sont les plus touchées par ces averses tropicales. Bilan: 31 morts, 14 personnes disparues et plus de 7 000 sinistrées dans le département du Sud.
2004, 23-24 mai : des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la partie sud-est d'Haïti dans la nuit ont fait 1 232 morts, 1 443 disparus et 31 130 personnes sinistrées. Mapou11,12 Belle-Anse avec 432 morts, Bodary avec 350 morts et Fonds-Verrettes avec 237 victimes situées dans le département du Sud-Est furent les localités les plus affectées. La gravité de ce désastre poussa le gouvernement intérimaire Boniface/Latortue à faire du vendredi 28 mai une journée de deuil national. 10 septembre : l'ouragan Ivan frappe la péninsule du Sud et la côte Ouest causant, dans diverses régions, d'importants dégâts matériels dus aux inondations. 18-19 septembre : l'ouragan Jeanne traverse la bande septentrionale d'Haïti et le Haut Artibonite causant des inondations qui ont fait 1 870 morts. Le bilan s'élève à 2 620 blessés, de 846 disparus et de 300 000 sinistrés et avec plus de 3 000 morts, Gonaïves, est la ville la plus durement frappée.
2005, 6 et 7 juillet : l'ouragan Denis touche la côte sud-est d'Haïti, provoquant des inondations dans plusieurs villes du Sud (Bainet, Grand-Goave, Les Cayes...) et faisant plus de 500 sans-abri. 10 juillet : L'ouragan Dennis à 16:15 UTC. 4 octobre : inondations dans diverses régions du pays dont Pétion-Ville et Grand Goâve dans le département de l'Ouest, où les crues provoquèrent des pertes considérables. Le gouvernement n'a fourni aucun bilan sur cette catastrophe. 17-18 octobre : l'ouragan Wilma touche l'ouest et le sud d'Haïti. 23 octobre : la tempête tropicale Alpha traverse la presqu'île du Sud dont les département de la Grande Anse et de Nippes. 25 octobre : Inondations provoquées par des pluies torrentielles qui se sont abattues dans plusieurs régions du Nord-Ouest dont les communes de Port-de-Paix, de Bassin-Bleu, de Anse-à-Foleur et de Saint-Louis du Nord.
2006, 22 et 23 novembre : fortes pluies provoquant des inondations dans la Grand'Anse, le département des Nippes et le Nord-Ouest, provoquant l'endommagement des structures routières dont l'effondrement d'un pont à Ravine Sable sur la commune de Bonbon.
2007, 17 mars : inondations dues aux pluies et averses s'abattant, pendant plus d’une semaine, sur une grande partie du territoire d'Haïti. six départements ont été particulièrement frappés : Grande Anse : Jérémie, Abricots, Bonbon, Les Irois ; Sud-Est : Jacmel ; Ouest : Cité Soleil, Delmas, Port-au-Prince (Carrefour-Feuilles, Canapé Vert) ; Nord-Ouest : Port-de-Paix, Saint-Louis du Nord, Anse-à-Foleur ; Nord : Cap-Haïtien ; Nord-Est : Ferrier, Ouanaminthe. 8-9 mai : pluies torrentielles faisant des dégâts considérables dans plusieurs régions du pays, en particulier dans les départements du Nord, du Nord-Est et du Sud. La ville de Ouanaminthe est particulièrement frappée et le pont reliant Haïti (de Ouanaminthe) à la République dominicaine (Dajabón) sévèrement endommagé. Trajectoire l'ouragan Hanna de 2008 avant sa transition extratropicale.
2008, 26 août : la tempête tropicale Fay traverse tout le pays. 16 août : l'ouragan Gustav traverse la presqu'île du Sud dont les département du Sud et de la Grande Anse faisant environ 77 morts et 8 disparus avec des dégâts matériels importants. 15 000 familles ont été affectées par la tempête qui détruisit 3 000 maisons et endommagea 11 458 autres. 1er septembre : l'ouragan Hanna ravage les départements de l'Artibonite et du Nord-Est. Plusieurs villes sont inondées dont Gonaives. La ville est inondée et en certains endroits l'eau atteint deux mètres. De nombreux habitants sont réfugiés sur les toits des maisons depuis hier soir pour fuir la montée des eaux. Le bilan officiel fait état d'un mort. À côté des Gonaives plusieurs villes des Jacmel, et dans plusieurs villes du Nord-Est, du Sud et du Sud-Est ont été inondées. 6 septembre : l’ouragan Ike, classé dans la catégorie 4, effleure les côtes septentrionales d'Haïti provoquant de fortes pluies dans les département du Nord, de l'Ouest et du Nord-Ouest.
2009, 20 octobre : fortes pluies sur la capitale haïtienne et ses banlieues. La commune de Carrefour, dans la banlieue sud de la capitale se trouve complètement inondée.
2010, 12 janvier 16 heures 53 minutes, heure locale : Tremblement de terre d’une magnitude de 7,3. Son épicentre est situé approximativement à 17 km de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. 20 janvier : Second tremblement de terre17,18 d’une magnitude de 6,1 survenu le 20 janvier 2010 à 06 heures 03 minutes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 59 km à l'ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10 kilomètres sous la surface.

 

 

 

Source wikipedia

 

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